Les Éléphants sont qualifiés pour la finale de leur CAN
Ils l’ont fait !
Le supporter mazo, qui au soir de la défaite cinglante contre la Guinée-Equatoriale, s’était imaginé un tel scénario, aurait été à coup sûr au mieux raillé par ses amis ou pire directement interné.
Quelle CAN, quelle dramaturgie… ces phases finales ont été de toute beauté, pour les supporters ivoiriens, bien sûr, mais pour le spectacle en règle générale.
On ne compte plus les rebondissements, les surprises, les coups du sort. La 1/2 finale entre le Nigéria et l’Afrique du Sud a eu son lot de quiproquos avec un but refusé pour le Nigéria, remplacé par un penalty pour les Sud-Africains… Cette CAN est folle, on vous le dit.
Pour en revenir à nos Éléphants, le scénariste de leur aventure est vivement recherché par Netflix pour produire des séries à suspens, où le probable est incertain et l’impossible réalisable.
Haller, super-héros
Jusqu’ici, on le voyait plus sur les affiches ou dans votre BAAB en train de boire de l’eau, que sur le terrain, et forcément, ça a été lui, lui le sauveur face aux Congolais, d’une reprise non-académique mais téléguidée par une volonté hors-norme, qui est venue se loger sous la barre.
Il aurait pu l’être avant, sur cette tête à bout portant, son point fort, mais cela aurait été trop simple, trop évident. Il fallait que le supporter mazo patiente et souffre un peu plus.
Entre la fin des poules, avec notre destin lié aux résultats des autres, le 1/8è et le 1/4, la Côte d’Ivoire a passé plus de temps dans la peau d’un éliminé que tout autre… pour finalement atteindre le dernier match, celui de tous les espoirs.
Vraiment, bravo.
Quoiqu’il se passe dimanche, lors de la finale contre le Nigéria, cette CAN restera gravée dans le marbre et nous laissera à toutes et tous, des souvenirs impérissables, d’anxiété communicative, de défaitisme méchant, de joie collective.
Les Super Eagles, ont vu, lors du match de poule, la version brouillonne et empruntée de notre équipe. Dimanche, ils auront face à eux, la nouvelle version, indestructible et fière.
Allez les Éléphants, la coupe reste chez nous !
Publié en février 2024