Le Dipri: L’une des fêtes les plus mystiques de Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire, terre de diversité culturelle, abrite une panoplie de rituels mystiques qui témoignent de l’ancienne connexion spirituelle entre les communautés et la nature.

Parmi ces cérémonies, le Dipri se distingue comme l’une des fêtes les plus énigmatiques du pays, offrant un voyage spirituel au cœur des traditions ivoiriennes.

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Une célébration captivante qui offre un aperçu du riche héritage culturel de la Côte d’Ivoire.

Le Dipri, également connue sous le nom de “fête du sang”, est une fête traditionnelle chez les Abidji, peuple issu du groupe ethnique Akan. Elle est marquée par des cérémonies de réjouissance, la démonstration de pouvoirs mystiques et commémore le sacrifice héroïque d’un ancêtre visant à sauver le peuple abidji de la famine.

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Au cours de cette fête, des hommes en transe se tailladent avec des couteaux ou s’enfoncent des lames dans la peau sans subir de blessures graves. Seuls les initiés, ayant subi un bain purificateur, ont le pouvoir d’accomplir ces prodiges.

Avec la manifestation du Séké, qui désigne le pouvoir et la force qui rendent possible ces manifestations surnaturelles, il s’agit ainsi de montrer aux profanes le pouvoir de certains hommes qui, en se mutilant publiquement, peuvent cicatriser leurs plaies avec des feuilles, du kaolin et des œufs. Le Dipri se distingue également par des sacrifices rituels d’animaux.

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Le Dipri transcende son statut de simple célébration pour devenir un lien vivant avec les racines culturelles et spirituelles des communautés ivoiriennes. Il incarne la continuité des traditions, la préservation des connaissances ancestrales, et la connexion profonde entre l’humain et le divin.

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Par Nader Fakhry

Publié en mars 2024