Les immanquables de Grand-Bassam
La ville historique de Grand-Bassam (quartier européen + village n’zima) est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis le 1er juillet 2012. Construite entre 1843 et 1930, elle comprend plusieurs centaines d’édifices à vocation résidentielle, commerciale et administrative, dont plus de 60 constructions remarquables répertoriées. À défaut d’en faire complètement le tour, vous pouvez déjà commencer par celles-ci:
Cathédrale du Sacré-Cœur
Quartier France, rue Sacré-Cœur
“Baptisée” en 1910, elle fait partie des bâtiments les mieux conservés du quartier France. Ses tuiles et briques proviennent de la briqueterie des Pères de Moossou, fondée en 1901.
Ex-Hôtel des Postes et Douanes/Maison du patrimoine culturel (1894)
Quartier France, bd. Treich-Laplène
À l’origine constitué de 2 pavillons préfabriqués importés en kit à la fin du XIXe siècle et par la suite réunis, le bâtiment a été restauré entre 1993 et 2002. Au pied des escaliers de sa façade principale subsistent quelques tronçons rouillés des voies ferroviaires Decauville qui le reliaient autrefois aux wharfs maritimes.
Maison Ganamet (1920)
Quartier France, Rue de Bonoua
Sans doute l’une des plus belles demeures coloniales de Bassam. Elle se distingue entre autres par son toit mansardé, et est le seul édifice de la zone commerciale à figurer sur la liste du patrimoine national au titre de “bâtiment exceptionnel”. Son état de délabrement l’est aussi, malheureusement…
Maison Édouard Aka ou Adouko Blackson (1920)
Quartier France, Place commerciale (en face du Quai)
Cette maison aurait appartenu à l’un des tout premiers cadres ivoiriens, exploitant forestier qui occidentalisa son nom en “Blackson” afin de pouvoir accéder plus facilement aux crédits des banques européennes.
Monuments du Sider et du Grolo
Quartier France, rue Berlin vers le village n’zima
Du nom des danses traditionnelles n’zima qui leur sont associées, ces petits monuments baroques incarnent des rivalités de classes qui s’expriment à travers le chant et la danse, notamment lors de l’Abissa.
Phare de Grand-Bassam
Quartier Topéwo Impérial
Sa construction, entamée en 1901, a été menée à bien entre 1913 et 1914. Entré en service en 1915 avec une portée de 30 km, il brillera 36 ans avant de s’éteindre définitivement en 1951, détrôné par le phare de Port-Bouët.
Et aussi…
La Préfecture, le Centre culturel Jean-Baptiste Mockey et la bibliothèque communale, le cimetière colonial, l’ex-CFAO, l’ex-CFCI, l’ex-Limonaderie, l’ex-Palais de justice, la maison Akil Borro, la maison Varlet, le monument « Aux morts de la Côte d’Ivoire »,
le pont de la Victoire, la tombe de Marcel Treich-Laplène… (liste non exhaustive).
Publié en juillet 2018