Les sucres cachés : Marion décrypte…
Seuls les sucres cachés doivent être consommés avec modération. Aucune donnée ne permet d’établir de lien entre la consommation de sucres intrinsèques et des effets néfastes pour la santé.
Il existe deux formes de sucres. D’une part les sucres intrinsèques qui sont naturellement présents dans les fruits, les légumes, les produits laitiers et les féculents. D’autre part, les sucres libres ou cachés qui sont ajoutés aux aliments ou naturellement présents dans le miel, les sirops et les jus de fruits. La consommation excessive de sucres cachés favorise le diabète, les caries, les problèmes cardiovasculaires et certains cancers.
Les sucres libres sont donc des sucres ajoutés aux aliments ou naturellement présents, mais qui ne sont pas liés aux autres composantes de l’aliment. Par exemple, le sucre d’une orange n’est pas isolé, il est lié aux autres molécules du fruit, notamment aux fibres.
Quand on mange une orange, le sucre ne sera pas absorbé tant que le processus de digestion ne l’aura pas séparé des autres constituants. En revanche, quand on presse l’orange en jus, on libère les sucres des autres constituants. Le sucre étant libre, il sera métabolisé comme un sucre ajouté.
L’OMS préconise de limiter la quantité de sucres libres à 10 % de la quantité totale de calories. Pour un adulte qui consomme environ 2 000 kcal par jour, cela équivaut à 48 g soit 12 petites cuillères. Quand on sait qu’un verre de jus de fruits 100 % pur jus contient en moyenne 22 g de sucres libres, on constate qu’il est facile d’excéder les recommandations même en faisant des choix raisonnables.
NUTRITION SANTÉ : Cocody Cité des Arts, Consultations sur RDV : 05 74 09 13 34 ; Fb : Nutrition Santé – Cabinet diététique ; Site : www.afridoctor.com.
Par Marion Ezzedine : Diététicienne-nutritionniste diplômée, Certifiée en micronutrition du sportif, Certifiée régime sans FODMAPs (colopathie fonctionnelle) – Prévention, soin et accompagnement diététiques du cancer.
Publié en mai 2024