Quand Joël Kouassi met la fièvre derrière le bar du Green Fever
Au Green Fever, on ne badine pas avec le plaisir du client. Restau-bar en jardin idéal pour chiller, cet établissement, géré avec dynamisme par une équipe pleine de pep’s et de créativité, met les petits plats dans les grands pour satisfaire tout un chacun, et instille le bonheur dans les assiettes comme dans les verres. Ici, la boisson n’est pas qu’un accompagnement : elle relève d’un véritable savoir-faire.
Et c’est au bartender Joël Kouassi que l’on doit les doux breuvages composant la carte du Green Fever. Après des études d’architecture, il s’est orienté vers ce métier, enchaînant les expériences dans divers établissements de la place : le Cheers Bar, Chez Leati, le Distingo Bar, le Truc’ Mush, le 20/vin… avant d’atterrir derrière le bar du Green Fever, où il officie depuis un an et quatre mois. Son credo ? Innover et être aux petits soins des clients, de telle sorte qu’en quittant les lieux, ceux-ci n’aient qu’une envie : revenir goûter ses fameux cocktails.
Les qualités qui font un bon barman selon lui ? Maintenir une hygiène impeccable au niveau du bar (c’est de saison !), mais aussi prêter attention à autrui, faire preuve de courtoisie, de réactivité, et avoir une bonne culture. D’ailleurs les gens le lui rendent bien, séduits par la chaleur de son accueil et sa convivialité. Ses créations phares ? Le Babi Tropical (sirop de pastèque, jus d’ananas, jus d’orange, purée de pêche, passion, citron), le Rosalinda, petite merveille à base de purée de myrtilles, de sirop de rose et de rantcho lime, et de téquila.
Quant aux shooters « 50 nuances de blanc », ils signent une autre spécificité de Joël et bluffent généralement les clients, qui n’y voient dans un premier temps qu’un liquide uniforme, quand ces compositions en apparence bien sages accueillent en réalité différentes couches d’alcools blancs.
Sans oublier le Green Fever (Malibu, jus d’ananas, rhum blanc, rhum brun, Curaçao bleu), cocktail emblématique de la maison qui ne se révèle aux papilles et aux pupilles qu’une fois mélangé : attention ça pique ! Architecte devenu alchimiste, Joël Kouassi met définitivement de la magie dans ses verres.
Et si on se laissait tenter ?
Par E. Vermeil
Publié en novembre 2021